Il y a quelques années j’avais pu poser mes pieds sur le point culminant du massif de la Chartreuse, j’en garde un doux souvenir qui sait me plonger dans un état de bien être.
Alors pour fermer le livre de 2020 et ouvrir de la plus belle des manières 2021, quoi de mieux qu’une randonnée raquettes à Chamechaude. L’occasion de faire une sortie exaltante mais également très éprouvante.
Le confinement avait contenu en moi trop de désir de grand espace et de liberté, et lorsqu’il a été évoqué l’idée d’une randonnée dans la neige, je n’ai pas eu trop de mal à trouver des compagnons de marche. Nous avons alors décidé de réaliser cette sortie le 1er janvier.
Paris est déjà réveillé depuis une heure lorsque c’est à mon tour de l’être. En ouvrant les yeux et malgré la courte mais bonne nuit de sommeil, je n’ai pu m’empêcher de me demander s’il n’y avait pas mieux à faire que d’aller affronter des températures négatives un premier jour de l’an. Questionnement qui dura tout de même une bonne heure puisque ce n’est qu’à 7h que je suis sorti du lit pour aller trouver refuge sous les flots d’une douche ardente. Je n’y échappais alors que lorsqu’un minimum de capital chaleur fût assimilé.
La qualité d’une journée dépend souvent de la qualité du premier café, je me suis donc appliqué à bien doser ses graines solubles dans l’eau frétillante de ma tasse lambda.
Puis vint l’heure d’aller chercher mes camarades d’expédition avant de nous diriger vers le Col de Porte.
Je vous épargne les détails de notre trajet sur autoroute, les choses ne sont devenues intéressantes qu’aux alentours de 10h lorsque nous atteignons Le Sappey-en-Chartreuse. La route devenait trop glissante et j’ai préféré renoncer à atteindre le col. Ma voiture n’avait ni les pneus neiges, ni le chaines.
Nous avons donc convenu de commencer la randonnée depuis le village tout en sachant qu’il allait être compliqué d’atteindre les hauteurs vu la distance et le temps qui nous était alloué.

Nous nous sommes rendus compte que partir d’aussi bas en altitude et aussi tardivement dans la journée ne nous permettrait pas d’atteindre le sommet et de rentrer avant la nuit.
Heureusement et comme un signe annonciateur, le chemin de randonnée nous a fait rejoindre les lacets de la route. Les passages de nombreux véhicules et d’un chasse-neige me décidèrent finalement à tenter le trajet en voiture. Le temps de redescendre la récupérer et nous voilà reparti pour le Col de Porte.
Il était bientôt midi lorsque nous avons commencé à marcher et très vite, il a fallu s’équiper de raquettes, tout du moins pour ceux qui en avait. Ce qui n’était pas le cas pour deux d’entre nous, dont moi. Nous avons donc, et durant toute la randonnée, fait notre possible pour suivre le chemin tracé par nos camarades.

Je vais vous épargner tout suspense. Non, nous ne sommes pas allés très au-delà de la cabane de Bachasson. Sans raquette, c’était juste impossible d’aller plus haut. Nous avons également échoué à essayer d’atteindre le Belvédère de Roche Rousse. Nous étions en effet pressé par le temps, et il fallait déjà commencer la descente.
e vous laisse avec ces quelques dernières images qui j’espère vous donneront envie de vous aventurer à Chamechaude en hiver. Vous serez, et j’en suis certain, équipé de raquettes.





















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