Elle flotte, sans gravité, dans l’espace infini, dans le silence et l’ombre. Son corps, délicatement replié, semble porté par la force invisible — celle des astres lointains qui, depuis l’aube des jours fascinent les âmes.
Sa peau nue, baignée d’une lumière douce, contraste avec la profondeur obscure qui l’entoure. Chaque souffle, chaque mouvement imperceptible, devient une onde dans ce vide cosmique. Ses cheveux se mêlent à la brume céleste, à travers les filaments de la nébuleuse, génitrice d’un fragment d’univers.
Est-elle une étoile sur le point de naître ou le souvenir d’une lumière éteinte depuis des millénaires ? Dans ce espace-temps suspendu, sa solitude embrasse l’humain, fragile et magnifique.