Le berceau des larmes

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L’eau m’enlace, douce et muette,
Mon corps offert à l’ombre fluette.
Les larmes se fondent aux reflets du soir,
Miroirs secrets d’un lendemain illusoire.

Mes yeux, éclats du jour affaibli,
Scrutent l’invisible, bravent l’oubli.
Le silence pèse, le cœur s’égare,
Dans ce berceau, de mon âme, s’empare.