Horla

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Corps ancré dans la poussière,
Encore un souffle étouffé par la terre,
Elle ploie, égarée dans l’aride,
Là où le silence devient liquide.

Le ciel s’estompe, le vent s’est tu,
Quelque chose rôde, invisible et nu.
Un cri sans bouche, sourd et humide.
Hors de moi, le Horla ou le vide.

Mais sous les cendres du couchant,
Une lueur persiste, doucement.
Dans l’abandon, une forme d’éveil,
Et dans la nuit, un cœur de soleil.