Demain peut attendre

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Depuis Chamechaude, la Chartreuse murmure à l’horizon,
Un souffle apaisé sous le poids du crépuscule.

Le massif de Belledonne s’étire, sombre et silencieux,
Gardien immobile sous les voiles du crépuscule.

Le ciel, enflammé de nuances rouges et dorées,
S’étend comme une toile peinte par l’automne,
Chaque nuage s’imprègne d’une lumière mourante,
Éphémère éclat d’un jour qui s’éteint.

Et dans ce tableau, un calme absolu règne,
Un instant suspendu, entre la lumière et la nuit,
Où le cœur se perd dans l’immensité des cieux.