La montagne se dresse, silencieuse et immobile,
Gardienne de la nuit et des lourds souvenirs.
Chamechaude, baignée par les étoiles,
Dévoile son sommet aux âmes qui errent dans l’obscurité.
Chaque pas sur le sentier résonne doucement,
Comme un écho des cœurs blessés,
Un murmure du monde, fragile et bouleversé,
Porté par le vent qui s’engouffre à travers les sapins.
Les étoiles, infinies veilleuses du ciel,
Chuchotent des récits d’éternité.
Elles brillent pour ceux qui sont partis,
Pour ceux qui marchent encore.
La roche, froide et immuable,
S’enveloppe d’une lumière tendre, presque rassurante,
Comme pour rappeler que, malgré l’obscurité,
L’aube finit toujours par naître.
Et dans cette immensité céleste,
Où le silence côtoie l’infini,
Un espoir discret luit parmi les constellations,
Rappelant que la vie, même meurtrie,
Continue de chercher la lumière.
Photo en souvenir du 13 novembre 2015.